Le développement personnel est un vaste domaine dans lequel se côtoient différentes pratiques qui présentent toutes un point commun : elles sont destinées à nous aider à progresser dans la recherche du bien-être tant personnel que professionnel.
Ainsi, Jacques Attali écrivait en 2015 dans Devenir soi. Prenez le pouvoir sur votre vie : « Dans un monde aujourd’hui insupportable et qui, bientôt, le sera plus encore pour beaucoup, il n’y a rien à attendre de personne. Il est temps pour chacun de se prendre en main. Ne vous contentez pas de réclamer une allocation ou une protection à l’État, arrachez-vous à la routine, aux habitudes, au destin tout tracé, à une vie choisie par d’autres ».
Mais alors que faire pour s’engager sur cette fameuse voie, celle qui vous permettra de réussir votre passage sur terre ? C’est tout l’objectif de cet article dans lequel vous trouverez 11 conseils simples à mettre en œuvre pour réussir votre développement personnel.
Sommaire
1er conseil : croire en soi
Si j’aborde la confiance en soi en premier, c’est qu’elle est le point de départ de toute tentative de développement personnel. Pour une simple raison : comment voulez-vous entamer un processus de développement, qu’il soit personnel ou professionnel, si vous n’avez pas déjà assuré les bases ?
Le manque de confiance en soi est toujours accompagné de la peur du regard des autres. C’est en vous libérant de cette crainte du jugement de ceux qui vous entourent (famille, amis, collègues…) que vous augmenterez votre confiance en vous.
Quelques astuces pour y parvenir :
- Commencez par vous aimer et vous apprécier
Ainsi, en cas d’erreur ou d’échec, cessez d’être dur avec vous-même en vous assénant un flot de reproches. Si vous n’avez aucune compassion pour vous-même et que vous êtes toujours prêt à vous blâmer, il n’est pas étonnant que vous craigniez le regard des autres.
- Ne redoutez pas les échecs
Ils sont toujours une source d’enseignements. Qu’importe les commentaires de votre entourage, vous avez déjà fait quelque chose de formidable : vous avez osé entreprendre. Cela n’est pas donné à tout le monde et la plupart de ceux qui ont réussi dans la vie ont subi des revers. Ils n’ont pas fait mouche à tous les coups, mais au bout du compte, chaque défaite les a rapprochés de leur but.
2e conseil : faire la chasse aux pensées négatives
Les pensées négatives trouvent leur origine dans la manière dont nous percevons les situations. S’il est profitable pour tout un chacun de tirer des enseignements de ses erreurs passées, ce processus fondamental peut dysfonctionner et aboutir à la rumination.
Durant la nuit, des idées noires viennent perturber notre sommeil jusqu’à nous rendre insomniaques. Elles deviennent alors des soucis chroniques (chronic worriers).
Ces pensées négatives répétitives peuvent mener à un trouble anxieux généralisé, qui induit des tensions musculaires. Non prises en charge, elles peuvent conduire à un épuisement généralisé, ce que l’on appelle aujourd’hui le burn-out.
Bien avant que l’on parle de développement personnel, de nombreux philosophes se sont penchés sur cette thématique. Ainsi au milieu du 19e siècle, Arthur Schopenhauer, dans Aphorismes sur la sagesse dans la vie, nous donnait des suggestions emplies de bon sens. Voici ce qu’il écrivait : « Nous ne devons considérer ce qui intéresse notre bonheur ou notre malheur qu’avec les yeux de la raison et du jugement ». Ces quelques mots résument assez bien notre conseil n° 2.
Ressasser vos problèmes et passer votre temps à redouter de revivre des situations qui vous ont fait souffrir par le passé est totalement contreproductif. En effet, les pensées négatives perturbent votre concentration et vous empêchent de trouver des solutions pour résoudre les difficultés auxquelles vous devez faire face. Une règle d’or que je m’applique pour me libérer d’une bonne partie de ces pensées négatives : « ne te laisse pas perturber par des problèmes sur lesquels tu n’as pas la main pour les résoudre ».
Voici quelques conseils :
- Cessez de vous autoanalyser sans fin. Les ruminations mentales sont une perte de temps, elles n’ont aucune utilité et peuvent même être dangereuses. Un changement de réflexion qui fait partie intégrante du développement personnel. Pour vous aider dans cet effort, pratiquez une activité physique.
- Faites la liste des problèmes qui vous obsèdent et tentez de mettre en face de chacun d’eux une solution possible.
- Lorsque les pensées négatives envahissent votre cerveau, installez-vous confortablement et concentrez-vous sur votre respiration. Il existe aujourd’hui de nombreuses applications sur smartphone qui peuvent vous assister dans ces exercices de méditation de pleine conscience (mindfulness). C’est une excellente manière de rediriger votre attention.
3e conseil : éviter le burn-out en gérant son stress
Les sources de stress sont nombreuses dans la vie familiale et professionnelle. Une bonne gestion des situations stressantes permet de traverser les périodes difficiles sans mettre en danger sa santé physique et mentale. Elle permet d’éviter le burn-out.
Il serait trop long d’énumérer toutes les sources de stress, mais j’en ai retenu une qui est caractéristique de l’époque à laquelle nous vivons : le manque de temps chronique. Nous passons notre vie à courir pour tenter de faire face à nos obligations. Quelle est la solution à cette problématique ? Elle est double :
- Vous devez être en mesure de juger du temps qu’il faudra consacrer pour effectuer une tâche.
- Vous devez fuir la procrastination.
Nous avons souvent tendance à minimiser les heures qui seront nécessaires pour réaliser une mission. Nous ne tenons pas compte des aléas et la plupart d’entre nous se trouvent dans l’obligation de travailler dans l’urgence lorsque la deadline se profile à l’horizon.
Dans la sphère professionnelle, il est indispensable de faire des plannings qui soient réalistes, même si nous devons annoncer à notre hiérarchie un délai plus long que prévu. Tout accepter pour faire preuve de bonne volonté, renoncer à dire non et se retrouver complètement épuisé à la fin de la semaine est totalement contreproductif et peut mener au burn-out.
Quant à la procrastination, on la rencontre fréquemment chez les personnes qui sont trop perfectionnistes et qui repoussent le moment de s’atteler à une tâche de peur de ne pas la réussir totalement.
Mes conseils :
- Commencez par les missions qui sont à la fois urgentes, incontournables et facilement réalisables. Cela vous permettra de les rayer rapidement sur votre agenda. Vous pourrez ainsi vous lancer dans des travaux plus complexes, la tête libre.
- Ne laissez pas les travaux qui vous rebutent s’accumuler sur votre bureau ou à votre domicile. Prévoyez un temps suffisant pour les effectuer, ce qui vous enlèvera une bonne dose de stress.
4e conseil : fuir les personnes toxiques
Il existe deux catégories de personnes toxiques : celles qui sont inconsciemment désagréables et celles qui prennent un malin plaisir à polluer la vie des autres.
Qu’elles appartiennent au premier ou au deuxième type, on les retrouve dans tous les environnements (dans la sphère professionnelle comme dans la vie privée).
Se détacher des personnes toxiques n’est pas toujours facile, car elles ont un point commun : elles vous prennent par les sentiments. C’est la collègue à qui il arrive constamment des malheurs et qui vient vous demander de l’aide à tout bout de champ. C’est celle qui, sous couvert d’être votre meilleure amie, ne cesse de vous critiquer soi-disant pour votre bien.
Il n’est évidemment pas question de douter de tout le monde et de voir en chaque sujet qui vous approche un potentiel danger. Il faut simplement rester vigilant (position médiane entre méfiance et confiance).
Si vous constatez qu’une personne de votre entourage a tendance à perturber votre équilibre émotionnel, vous devez commencer par prendre un peu de distance. Ainsi, ne vous laissez pas envahir par ses problèmes ou par ses jugements. La plupart du temps votre changement d’attitude lui déplaira et elle partira à la recherche d’une autre proie. Si toutefois cela n’était pas le cas, une deuxième méthode en vient généralement à bout, c’est le désintérêt. Si l’évocation de ses difficultés vous laisse de marbre ou si ses critiques ne provoquent chez vous aucune réaction, elle se lassera au bout d’un certain temps et finira par vous tourner le dos. En attendant, vous aurez réussi à ne plus vous laisser atteindre.
5e conseil : trouver un équilibre entre travail et famille
Nous sommes entrés dans une période où les frontières entre la sphère du travail et celle de la vie privée sont de plus en plus floues. Recevoir des mails ou des SMS de la part de ses supérieurs ou de ses collègues, le soir ou pendant le week-end, n’étonne plus personne.
Une méthode efficace pour mettre en place un juste équilibre entre votre travail et votre famille consiste idéalement à posséder deux numéros de téléphone portable. Vous ne communiquerez que l’un d’eux à votre entreprise. Cela vous permettra de le mettre en sourdine dès que vous aurez franchi la porte de votre bureau. Rien ne vous empêche d’accepter d’y répondre jusqu’à une certaine heure, mais pas au-delà.
Dans la mesure du possible, évitez d’apporter des dossiers à la maison. Il faut que cela soit exceptionnel. C’est donc à vous de fixer des limites. Pour cela, il est primordial que vous ayez une bonne estimation du temps nécessaire pour chaque tâche. Ne consentez pas à tout ce que l’on vous demande, si vous savez pertinemment que vous serez obligé de travailler le soir chez vous pour tenir les délais.
Si vous êtes en télétravail, vous devez établir des règles strictes. Pendant que vous travaillez, votre conjoint ou vos enfants doivent respecter votre besoin de concentration. Faites des pauses régulières qui vous permettront de régler les problèmes familiaux qui ne peuvent pas attendre, mais en dehors de ces moments-là, ne vous laissez pas distraire. Enfin, veillez à ce que vos missions professionnelles n’empiètent pas sur vos soirées. Une fois l’ordinateur éteint et les dossiers rangés, agissez comme vous le feriez si vous travailliez à l’extérieur et profitez de votre famille.
6e conseil : rester soi-même
Se comparer aux autres est totalement contreproductif. Cela ne mène généralement qu’à la frustration, ce qui engendre l’amertume. Vous êtes un être humain unique, donc vos potentialités ne sont pas les mêmes que celles de ceux à qui vous aimeriez ressembler.
Pour rester soi-même, encore faut-il apprendre à se connaître. Cela nécessite de prendre le temps de faire la liste de ses qualités comme de ses défauts. Il s’agit tout simplement de s’observer avec bienveillance, mais sans complaisance. Voici quelques pratiques efficaces qui vous permettront de vous apprécier à votre juste valeur :
- Cessez de vous adresser des reproches chaque fois que vous échouez et n’oubliez pas de vous complimenter pour tous vos succès. C’est ainsi que vous réussirez, au fil des années, à augmenter votre estime de soi.
- Apprenez à vous accepter tel que vous êtes. Arrêtez de vous mettre des étiquettes négatives, comme « je ne suis pas capable de… » ou « je suis nul en… ».
- Rappelez-vous que vous êtes un être humain qui s’est construit au sein d’un milieu familial avec ses habitudes culturelles, sociales et religieuses. Cet héritage est indépendant de votre volonté. Par contre, vous avez la possibilité de décider de le conserver en totalité, en partie ou pas du tout. C’est ce choix qui fera de vous une personne unique et non pas l’observation des autres.
- Mettez en application ce conseil de l’écrivain irlandais Oscar Wilde : « s’aimer soi-même est le début d’une histoire d’amour qui durera toute une vie ».
C’est ainsi que vous réussirez à être vous-même en vous appuyant sur vos forces et en comblant petit à petit vos lacunes.
7e conseil : lever les blocages psychologiques inconscients
Les blocages psychologiques inconscients ont souvent pour origine des croyances limitantes qui nous viennent de l’éducation que nous avons reçue, tant dans le milieu familial que dans le milieu scolaire.
Nous nous sommes construits sur la base de règles de vie qui nous ont été inculquées et qui nous ont enfermés dans un scénario de vie plus ou moins heureux. Ces règles sont composées d’injonctions, de permissions et de directives.
C’est ainsi que, selon le scénario de vie qui anime nos parents, nous avons élaboré le nôtre. Pour certains, il est surtout axé sur les problèmes, la culpabilité, les échecs, le danger… tandis que pour d’autres, il est orienté vers les solutions, la confiance, la sécurité, la réussite…
Les croyances limitantes sont donc des généralisations que nous formulons sur notre environnement, le comportement des personnes qui nous entourent et nos propres capacités.
Prenons un exemple concret : imaginez que vous ayez souvent entendu dans votre enfance des petites phrases telles que « Tu vas tomber », « Tu ne réussiras pas dans la vie », « Tu es toujours maladroit »… Vous comprenez aisément que ces affirmations sont à l’origine des croyances limitantes qui vous empêchent d’entreprendre ou qui vous font rapidement abandonner devant la moindre difficulté. À l’opposé, si votre entourage familial vous a régulièrement encouragé à retenter une expérience ratée, si vous avez été félicité à chaque réussite, vous démarrez dans la vie avec un bon capital de confiance en soi.
Partant du principe que nos croyances ont un impact sur nos actions et que l’évaluation que nous faisons des résultats obtenus engendre à son tour une croyance, il est important de transformer une croyance limitante en une croyance ressource.
Un petit exercice pour vous aider à y parvenir :
- repérez une croyance limitante qui vous vient de votre jeunesse et prononcez-la à haute voix ;
- analysez les sentiments que cela fait naître en vous ;
- listez les conséquences négatives engendrées par cette croyance ;
- puis songez à une croyance ressource qui pourrait la remplacer ;
- attardez-vous sur les bénéfices qu’elle vous apporterait ;
- observez ce que vous ressentez en la verbalisant ;
- décidez de l’adopter ;
- Enfin, commencez à visualiser tous les bienfaits que cette croyance ressource va vous procurer.
8e conseil : augmenter son efficacité au travail
Toute tentative de développement personnel doit s’appuyer sur une hygiène de vie qui tient compte de notre rythme biologique. Eh oui, Mens sana in corpore sano, dixième satire du poète latin Juvénal, est toujours d’actualité ! Et cela n’est pas facile ! En effet, si au néolithique, les hommes vivaient en suivant les saisons et respectaient l’alternance du jour et de la nuit, nous sommes aujourd’hui bien éloignés de ce mode de vie.
Ainsi, l’arrivée de l’électricité dans nos foyers nous a fait perdre entre 1 et 2 heures de sommeil par nuit. Si on ajoute à ce phénomène l’usage intensif des ordinateurs, smartphones et tablettes qui occupent nos soirées et nous exposent à la lumière bleue particulièrement nocive pour la rétine, on peut dire que le progrès n’a pas que des bienfaits sur notre organisme.
Or l’horloge biologique, située dans notre cerveau, se synchronise sur une durée de 24 heures avec l’alternance du jour et de la nuit : c’est le rythme circadien. Il est plus souvent inférieur à 24 h pour les femmes que pour les hommes. Ainsi, pour Claude Gronfier, chronobiologiste à l’INSERM : « Ce résultat pourrait expliquer pourquoi les femmes, qui se couchent plus tard que ne leur dicte leur horloge biologique en raison de notre mode de vie moderne, se réveillent en moyenne plus tôt, et pourquoi l’insomnie a une prévalence beaucoup plus élevée parmi les femmes ».
Voici quelques saines habitudes à prendre afin de respecter au mieux son horloge biologique pour augmenter son efficacité au travail :
- N’utilisez pas votre tablette, ordinateur ou smartphone au moment de vous coucher. L’idéal est de laisser s’écouler une durée de 30 à 60 minutes avant de vous endormir. C’est le moment de renouer avec de bonnes vieilles habitudes en lisant quelques pages d’un livre papier.
- Supprimez toutes les sources d’éclairage dans votre chambre, car l’obscurité favorise l’endormissement.
- Privilégiez les ampoules de couleur orangée pour vos lampes de chevet.
9e conseil : développer son intelligence émotionnelle
Dans son livre, l’intelligence émotionnelle, Daniel Goleman, docteur en psychologie, en donne la définition suivante : « [C’est] le fait d’être capable, par exemple, de maîtriser nos pulsions affectives, de percer à jour les sentiments les plus intimes d’autrui, de nouer des relations harmonieuses avec les autres — selon les termes d’Aristote, la capacité rare “de se mettre en colère pour des motifs valables et contre qui le mérite, au moment et durant le temps voulus” ».
Or, il arrive fréquemment que nos émotions réussissent à paralyser totalement notre raisonnement. C’est ainsi que l’on peut voir, par exemple, des personnes possédant un QI élevé échouer dans leur vie professionnelle.
Développer son intelligence émotionnelle, c’est tout d’abord apprendre à gérer ses émotions en respectant les quatre consignes ci-dessous :
- règle n° 1 : ne pas se laisser envahir par la colère ou la tristesse ;
- règle n° 2 : ne pas refouler les émotions négatives ;
- règle n° 3 : les identifier pour être en mesure de les verbaliser ;
- règle n° 4 : communiquer votre ressenti à la personne qui est à l’origine de vos émotions.
C’est ainsi que vous pourrez mettre en place une communication non violente (CNV). Il s’agit d’une manière de communiquer mise au point par Marshall B. Rosenberg.
Selon ce psychologue américain, ce sont « le langage et les interactions qui renforcent notre aptitude à donner avec bienveillance et à inspirer aux autres le désir d’en faire autant ». C’est en maîtrisant vos rapports verbaux dans les relations interpersonnelles que vous réussirez à faire face à toutes les situations.
On retrouve cet enseignement dans les Quatre Accords Toltèques :
- 1er accord : « Que votre parole soit impeccable ».
- 2e accord : « Quoi qu’il arrive, n’en faites jamais une affaire personnelle ».
- 3e accord : « Ne faites aucune supposition ».
- 4e accord : « Faites toujours de votre mieux ».
Un cinquième accord déterminant est venu s’ajouter aux quatre premiers, à savoir « Soyez sceptique, mais apprenez à écouter ».
10e conseil en développement personnel : adoptez les bons copings
Le coping que l’on peut traduire par « processus de faire-face » est la manière dont chacun s’ajuste face à des événements stressants. En fonction de la réponse que vous donnez à une situation que vous percevez comme dangereuse, vous allez adopter un comportement qui a un objectif précis. Selon Lazarus, cela peut-être de « maîtriser, tolérer ou diminuer l’impact de celle-ci sur son bien-être physique et psychologique ».
On remarque que les styles de coping sont permanents chez un même sujet. Il réagit toujours de façon identique face à une circonstance stressante et cette constance se maintient dans le temps. C’est ce que l’on appelle le coping-trait.
Les deux grandes catégories de coping sont le coping centré sur le problème et celui centré sur l’émotion. Le premier a pour but de trouver rapidement une solution pour retrouver un équilibre émotionnel. Le second est axé sur la réduction de la détresse émotionnelle qui est liée à l’événement stressant.
C’est en adoptant un coping action que vous limiterez au mieux les effets délétères des situations stressantes à répétition. Pour cela, voici quatre techniques que vous pouvez mettre en œuvre :
- Planifiez des actions qui vous permettront de résoudre le problème auquel vous êtes confronté.
- Ne vous isolez pas et n’hésitez pas à faire appel à vos amis ou collègues pour qu’ils vous apportent un soutien social.
- Ne ruminez pas et acceptez la situation en concentrant toute votre énergie sur les moyens de vous en sortir.
- Faites preuve d’humour et dédramatisez ce qui vous arrive en prenant un peu de recul.
11e conseil : diminuer sa charge mentale au travail
Une charge mentale au travail trop importante provoque une altération de la concentration, ce qui est préjudiciable à la qualité dans l’exécution des missions qui vous sont confiées.
La plupart du temps, ce phénomène est insidieux et lorsque l’on s’en aperçoit, le mal est déjà fait et il est difficile de faire un retour en arrière.
Pour éviter de vous retrouver dans une telle situation, vous devez mettre en place des barrières qui limiteront un excès d’investissement. Voici quelques astuces qui vous aideront à lutter efficacement pour trouver un juste équilibre :
- Apprenez à déléguer
Personne n’est indispensable et à force de vouloir trop en faire, vous risquez de vous mettre en danger physiquement et moralement. La première chose à faire est donc d’accepter que vos collaborateurs soient en mesure de vous apporter plus que ce que vous leur demandez. Faites-leur confiance et confiez-leur des tâches que vous vous réserviez. Ils ne pourront peut-être pas les accomplir dans leur intégralité, mais ils pourront vous aider dans la préparation et vous serez toujours à leurs côtés pour les aider à les finaliser.
- Faites le tri entre les réunions indispensables et celles qui le sont moins
Il est rare que tous les sujets abordés au cours d’une réunion aient une égale importance au regard de votre fonction. S’il est plaisant d’être mis au courant de tout, il est souvent possible de se contenter d’un résumé. Prenez donc l’habitude d’envoyer un de vos collègues pour assister à l’intégralité de la réunion et demandez-lui de vous appeler en cas de besoin. Il saura vous informer de ce qui s’est dit et vous aurez gagné un temps précieux.
- Apprenez à lâcher prise
Vous prenez une semaine de vacances, videz-vous la tête. Évitez de regarder vos mails toutes les heures, mais décidez de n’en prendre connaissance qu’une fois par jour.
Nous voici arrivés à la fin de cet article consacré au développement personnel. J’espère que parmi les 11 conseils ci-dessus, vous trouverez ceux qui vous permettront d’augmenter votre bien-être, que ce soit dans votre vie professionnelle ou personnelle.