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Retranscription texte de la vidéo : Mon nouveau Job passionnant à 50 ans

Lise Bachmann : Bonjour Kti Dossot, je suis enchantée de te retrouver aujourd’hui. Nous allons parler de ton parcours professionnel de Quinqua, cadre dirigeante pendant 20 ans dans les ESN (Entreprise du Service et du Numérique), qui a notamment construit et piloté la filiale de Tata Consulting Services en France.

Et ensuite, à l’âge de la cinquantaine, tu décides de créer ton entreprise, orientée conduite du changement avec une méthode très novatrice qui s’appelle “Appreciative Inquiry” et qui fait travailler l’intelligence collective dans une logique de psychologie positive.

On y reviendra puisque c’est un peu l’avenir.

Et enfin, Kti, là le challenge ne te suffisait pas, tu décides d’intégrer une direction opérationnelle pour piloter les programmes stratégiques dans le domaine du digital et du service, et notamment dans le secteur de la santé.

Quel est le fil conducteur de cette carrière, Kti, c’est ce que j’aimerais entendre de toi aujourd’hui et comment tu gardes cette motivation ?

Kti Dossot : le fil conducteur, c’est deux choses, relever des challenges, m’amuser, produire des résultats et travailler en équipe.

J’aime les gens, j’aime le travail en équipe, j’aime soutenir les équipes et mener des équipes vers la réussite, ça c’est vraiment la clé.

Et d’ailleurs, l’accompagnement et le changement m’ont fait prendre conscience que j’aimais faire ça en étant en service aussi de la réussite d’une équipe, mais pas forcément dans mon organisation.

Toutefois, le retour à la direction opérationnelle clairement, me fait revibrer à nouveau avec ces motivations-là, la sensation d’équipe et de résultat, de challenge à relever et en même temps, délivrer.

Parce que ça c’est aussi quelque chose qui me motive énormément.

Lise Bachmann : ça ne m’étonne pas de toi. Kti, est-ce que tu peux nous en dire plus sur les réseaux, parce que tu as fait jouer ton réseau pour décrocher ce beau post à la cinquantaine.

Kti Dossot : alors je ne dirais pas que j’ai fait jouer mon réseau, je dirais que j’ai toujours entretenu mon réseau avec authenticité, c’est-à-dire que je dis ce que je suis et je suis ce que je dis, avec une transparence sur les résultats, justement.

C’est-à-dire ma réputation est fondée sur des résultats que j’ai effectivement produits.

Et enfin, sur l’entraide, c’est-à-dire que je suis moi-même un vrai réseau pour aider d’autres, des jeunes d’ailleurs, beaucoup récemment.

Voilà, je crois que mon réseau fonctionne et j’ai pu rebondir grâce à ces trois éléments-là en fait.

Lise Bachmann : c’est très intéressant, en fait, le réseau c’est donné et donné et à un moment, on reçoit par magie ou pas.

Et là, c’est le cas de ce beau post.

Kti, la relation humaine c’est vraiment quelque chose sur lequel tu es très attachée, est-ce que tu peux nous en dire plus sur cette période inédite du Covid et comment tu as fonctionné avec tes équipes, quels étaient les impacts sur les méthodes de travail ?

Kti Dossot : alors, la façon dont on l’a vécu, je vais partager avec toi deux cadres d’expérience, une première expérience dans le cadre professionnel et une deuxième dans le cadre associatif.

Dans les deux cas, il a été très important d’attacher une importance particulière aux personnes c’est-à-dire d’être dans des échanges spontanées et humains, au-delà du fait de travailler, d’être tout de suite sur un sujet.

La deuxième chose, c’est de privilégier quand même les contacts téléphoniques, quand on est en one to one pour se parler, pour s’entendre, c’est une autre sensibilité quand même.

Lise Bachmann : en one to one, c’est important.

Kti Dossot : oui, tout à fait !

Et puis, l’autre aspect, c’est que typiquement dans le contexte professionnel, on s’est retrouvé après physiquement autour d’un séminaire portant d’ailleurs sur l’expérience du Covid et comment on travaille ensemble.

Et on a également dans le monde associatif, organisé un séminaire qui a été absolument incroyable de créativité pour encore une fois construire quelque chose ensemble.

Après, tu parlais d’impact, je dirais qu’il y a un impact positif, c’est-à-dire que le télétravail, ça marche, il n’y a aucun doute là-dessus, c’est même incroyable.

Et je dirais même attention, parce que la frontière vie professionnelle et vie privée est quelquefois un peu souple, on va dire.

Et puis, il y a un impact, je dirais positif aussi, mais qui amène à réfléchir sur la nécessité qu’il faut quand même se voir.

Il faut se rencontrer pour s’enrichir, pour partager.

Lise Bachmann : tout à fait !

Kti Dossot : donc c’est vraiment de parler, de partager et de s’enrichir en dehors des instances prévues pour ça.

Aussi pour lever d’éventuel mal entendu qui pourraient devenir des conflits.

Et enfin, dans le monde associatif comme dans le monde professionnel, maintenir le sentiment d’appartenance.

Lise Bachmann : oui, parce que c’est vrai qu’il est facile de glisser du télétravail à l’isolement, et c’est très important de veiller à ce que tout le monde reste dans ce collectif.

Kti, que conseillerais-tu à un ou une Quinqua qui veut montrer sa motivation et la démontrer encore pour son entreprise ?

Kti Dossot : Je conseillerai tout simplement d’être d’abord très conscient, de se regarder en face, d’être conscient de ce qui nous fait vraiment vibrer.

On a vraiment besoin de ça.

Ensuite, de ce qu’on peut apporter et de le partager avec authenticité parce que là il faut vraiment avoir conscience qu’on vient nous chercher, non pas pour notre potentiel, mais pour ce qu’on peut faire.

Donc ne pas hésiter à être très assertif pour parler de ce qu’on sait faire et des résultats qu’on a produits, etc.

Et tout ça, sans concession et avec une belle énergie.

Lise Bachmann : Kti, merci pour ce précieux témoignage, j’espère qu’il va inspirer tous les Quinquas que vous êtes, mais aussi tous les autres pour garder cette belle trajectoire.

On te retrouvera bientôt sur une autre thématique, et en attendant, si vous avez aimé cette vidéo, n’hésitez pas à la liker et à la partager, merci !